Titre : | L'interprétation de la bible chez Spinoza : ses présupposées philosophes (1990) |
Auteurs : | AUWERS Jean-Marie, Auteur |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | REVUE THEOLOGIQUE DE LOUVAIN. Trimestriel (fasc. 2, 21è Année,) |
Article en page(s) : | pp. 199-213 |
Langues: | Français |
Mots-clés: | RELIGION ET PHILOSOPHIE |
Résumé : | Dans l'Une de Bl. Barret-Kriegel, La défaite de l'érudition, l'auteur tente de clarifier l'originalité du Tractatus Theologico-Politicus de Spinoza et de comprendre les présuppositions de la méthode historique et critique proposée par le philosophe. Les principes et les limites de cette méthode sont exposés au chapitre VII du Traité. Ce chapitre est lié aux précédents où se déterminent le statut de la révélation biblique et la spécificité de deux domaines, la foi et la philosophie. Cette solidarité prend la forme d'un cercle entre la méthode et les résultats: le premier tient pour acquis que l'essence de l'Apocalypse soit connue, alors que la découverte du cœur des Écritures nécessite le recours à la méthode. En même temps, cette méthode se définit comme une quête de la vérité des textes sans préjuger de la vérité des choses. La lecture de la Bible marque ainsi divers points de rupture avec l'histoire de l'exégèse: elle refuse de prendre pour acquise l'unité du texte, unité admise jusqu'alors comme évidente. Il rejette toute signification spirituelle et rompt ainsi le pacte entre théologie et exégèse. Elle disqualifie l'Histoire Sacrée qui prétend être orientée vers une révélation complète manifestée en Jésus-Christ. Enfin, il néglige la condition strictement scripturale de l'Apocalypse pour considérer exclusivement l'archéologie des textes. |
Exemplaires
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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aucun exemplaire |