Titre : | Camus et l'homme sans Dieu |
Auteurs : | CORBIC Arnaud, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Paris : les Éd. du Cerf, 2007 |
Collection : | La Nuit surveillée |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-204-08136-8 |
Format : | 248 p. / Bibliogr. Index / 22 cm |
Langues: | Français |
Index. décimale : | 194 (Philosophies de France (Sartre)) |
Mots-clés: | CRITIQUE , INTERPRETATION |
Résumé : | " Je suis de ceux que Pascal bouleverse et ne convertit pas. Pascal, le plus grand de tous, hier et aujourd'hui ", notait Camus dans ses " Carnets ". Il faut vivre sans Dieu. L'homme peut-il survivre à la mort de Dieu ? L'homme n'est-il pas mort avec Dieu ? Telles sont les questions posées par Camus. Identifier l'inhumain (l'absurde, le nihilisme, le ressentiment, le mal), fonder l'humain (la révolte, l'amour), jeter les fondements d'une philosophie de l'homme sans Dieu, telle est la tentative philosophique et littéraire d'Albert Camus. Proposer une sagesse inédite, à la fois individuelle, collective et cosmique contre tout ce qui nie l'homme, le mutile et tend à l'écraser, voilà le fil conducteur de son œuvre. La lucidité tragique n'interdit pas l'exigence d'humanité. Camus écrivait à propos de " La Peste " : " Sens de mon œuvre : Tant d'hommes sont privés de la grâce. Comment vivre sans la grâce ? Il faut bien s'y mettre et faire ce que le christianisme n'a jamais fait : s'occuper des damnés. " C'est dans ce contexte que se pose la question de Tarrou : " Peut-on être un saint sans Dieu, c'est le seul problème concret que je connaisse aujourd'hui. " Et le docteur Rieux de répondre : " Je n'ai pas de goût, je crois, pour l'héroïsme et la sainteté. Ce qui m'intéresse, c'est d'être un homme. |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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39611 | 194 CAM Cor | Livre | Base des livres | Monographie | Disponible |