Titre : | All knowledge is first of all local knowledge : an introduction (2005) |
Auteurs : | OKERE Theophilus, Auteur ; NJOKU Chukwudi Anthony, Auteur ; DEVISCH René, Auteur |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | AFRICA DEVELOPMENT (N°3, vol. 30,, juillet-septembre 2005) |
Article en page(s) : | pp.1-19 |
Langues: | Français , Anglais |
Résumé : | Cet article s'élève contre la conception monolithique de la production de connaissances et contre cette tendance à universaliser la science. Il attire l'attention sur le génie et la créativité, et l'originalité distinctive qui caractérisent la production de connaissances dans tout contexte culturel. Cet article tient compte du fait qu'à la base la production de connaissances est avant tout lié au contexte culturel, d'où le caractère local, avant tout, de la connaissance. A partir de cette détermination fondamentale de la réelle source de production de connaissances, ce texte développe un argumentaire contre ce voile mythique que la modernité réformiste, particulièrement, a posé sur le processus de production et de transmission de la connaissance. Ce texte affirme que ce mythe trompeur de la production et le partage de la connaissance et de ses produits par des cultures autres qu'occidentales. L'épisode colonial, avec son lot d'hypothèses et de suppositions, a contribué à instiller cette vision de la modernité réformiste, et à museler les voix des cultures colonisées, d'où certaines dénominations, telles que la connaissance indigène, etc. Au vu de l'originalité créative et authentique en latence dans chaque culture, cet article cherche à aider les cultures à réaliser, exploiter et s'approprier les richesses existant dans leurs propres voies et trajectoires de connaissances locales. Cette appropriation par les cultures elles- |
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Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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