Titre : | L'Afrique a-t-elle besoin d'un programme d'ajustement culturel ? |
Auteurs : | ETOUNGA-MANGUELLE Daniel, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Ivry-sur-Seine 94200 : Nouvelles du Sud, 1991 |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-87931-001-6 |
Format : | 149 p. / Bibliographie |
Langues: | Français |
Index. décimale : | 338.9 (Croissance et développement économiques (autarcie, développement durable, élaboration des politiques de développement économique, interdépendance, mesures favorisant la croissance et le développement, ouvrages interdisciplinaires sur le développement et la recherche, planification économique, plans et programmes économiques, politiques et programmes gouvernementaux, politiques pour promouvoir la croissance et le développement économiques)) |
Mots-clés: | PAYS EN DEVELOPPEMENT , DEVELOPPEMENT HUMAIN , COOPERATION CULTURELLE , ANTHROPOLOGIE |
Résumé : |
La publication de ce petit ouvrage est un événement. Après avoir pendant un quart de siècle imputé la responsabilité des blocages dont souffre le continent africain aux contraintes extérieures (néocolonialisme multiforme, détérioration des termes de l'échange), d'une part, à l'"incompétence" et à la « corruption » de leurs dirigeants, d'autre part, les intellectuels africains s'ouvrent à des analyses plus fondamentales : Daniel Etounga-Manguelle, cadre camerounais d'un cabinet américain d'ingénieurs-conseils, a pris conscience de ce blocage structurel essentiel que constitue l'incompatibilité entre la culture africaine et les buts que s'assignent les dirigeants du continent noir.
Son diagnostic est asséné avec une impitoyable lucidité : les Africains vivent dans une « soumission totale à l'ordre divin » ; ils refusent la « tyrannie du temps » qui pousse sans relâche l'Occident ; ils ont toujours accepté « un pouvoir et une autorité indivisibles » fondés sur le surnaturel, la communauté prévaut à leurs yeux sur l'individu, ils s'adonnent à une « convivialité excessive » et refusent de manière « épidermique » tout « conflit ouvert » ; la notion d'investissement leur est aussi étrangère que celle d'un accroissement de la production, enfin, les sociétés africaines seraient à la fois « cannibales » et « totalitaires » ... Seul un fils de l'Afrique pouvait oser. Daniel Etounga-Manguelle conclut en appelant à une quadruple révolution : éducative, politique, économique et sociale fondée sur la volonté de changement. L'idéalisme moralisateur revient ici au galop. Mais la porte est maintenant ouverte pour un tout nouveau programme : l'ajustement des buts et des institutions de l'Afrique à sa culture. |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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7513 | 338.9 ETO | Livre | Base des livres | Monographie | Disponible |